WhatsApp - Yape

(0051) 995 669 578

Stabilité émotionnelle

Durant leur séjour au CIMA, les enfants acquièrent une stabilité émotionnelle qui leur permet de développer leur confiance en eux et leur estime de soi. Ce processus de développement personnel est de la plus haute importance pour leur donner la capacité de faire face aux défis de la vie et de gérer les situations conflictuelles de manière positive.

  • Ils acquièrent de la maturité et l’envie de s’améliorer et d’aller de l’avant.
  • Aussi au CIMA les enfants développent la discipline, l’hygiène de vie et restructurent leur mode de vie.
  • Ils apprennent les valeurs du travail, de l’effort, du respect d’autrui et des règles de cohabitation et le sens des responsabilités.
  • Ils développent également les compétences sociales nécessaires pour réussir leur réinsertion dans la société.

Enfin, le CIMA les prépare pour l’avenir en leur apportant un accompagnement pour reprendre et terminer leurs études ainsi qu’une formation technique qui leur permet d’acquérir les connaissances de base pour se développer de manière autonome dans leur vie d’adulte.

Tout au long de ses 30 années de travail, le CIMA a accueilli environ 2 700 enfants, dont on estime que 70 % sont sortis gagnants, réussissant leur réinsertion familiale et sociale, et 30 % ont rechuté après la sortie, souvent en raison d’une sortie précoce. contre la volonté de l’équipe.

Apprentissages et réflexions

  • Les enfants trouvent au CIMA un espace d’affection et d’amour qui comble le vide affectif qui existe parfois dans leur foyer. L’équipe essaie de développer des relations parents-enfants avec les enfants pour que petit à petit ils se sentent en confiance et considèrent le CIMA comme un foyer et non comme une institution. Au CIMA, ils sont écoutés, ils reçoivent de l’attention et des conseils, ils se sentent importants. Cette relation affective est un élément clé du processus de réadaptation, car pour certains enfants, c’est la première fois qu’ils voient des adultes faire des efforts et s’inquiéter pour eux.
  • Cet amour est inconditionnel. Les enfants sont acceptés et aimés tels qu’ils sont. Ils ne peuvent pas être expulsés du foyer de groupe pour s’être mal comportés. Cependant, cela n’implique en aucune façon une faiblesse, un manque d’exigence de la part des éducateurs ou un manque de discipline. Au contraire, bien comprendre les besoins de l’enfant, c’est lui offrir un cadre de sécurité, de limites et de discipline dont il a tant besoin pour se retrouver.
  • Les ateliers contribuent grandement au processus de développement personnel , permettant aux enfants de valoriser leurs compétences, de développer leurs talents, de se rendre compte qu’ils sont capables de faire des choses positives. La variété des ateliers constitue une des originalités de la méthodologie CIMA que l’on retrouve dans peu d’autres foyers.
  • Ce long processus de renforcement psychologique vise à transformer l’enfant en acteur de son propre changement . Il est nécessaire que l’enfant réalise qu’il doit pouvoir trouver en lui-même les ressources nécessaires pour aller de l’avant et faire face à un environnement familial et social qui continuera à être dysfonctionnel.
  • Dans les entretiens avec les enfants, les familles et les volontaires , le régime semi-ouvert de la maison ressort à plusieurs reprises comme un facteur important qui les a attirés. L’absence de portail et de mur à l’entrée contribue à créer une ambiance familiale.
  • Le fonctionnement en groupe et la camaraderie sont des éléments importants du modèle CIMA qui favorisent la réadaptation. L’enfant est intégré dans un groupe et participe activement à son bon fonctionnement. Prendre conscience des possibilités de changement qui s’offrent à vous, voir les autres avancer et aller de l’avant. Les enfants exercent une influence positive les uns sur les autres. La cohésion de groupe est importante et plusieurs enfants gardent contact entre eux à la sortie du CIMA.
  • Sans l’engagement et la vocation des professionnels qui composent l’équipe CIMA, rien ne serait possible. Avec peu de ressources et beaucoup de désir, beaucoup peut être fait. Il est à noter que plusieurs anciens résidents du CIMA travaillent maintenant au CIMA en tant qu’enseignants, tuteurs ou bénévoles. Ils l’expliquent comme un remerciement pour ce que CIMA leur a donné et le désir de rendre l’aide qu’ils ont reçue aux enfants qui ont le même chemin qu’eux.
  • Dès le début et grâce à la volonté de son fondateur , CIMA a construit un réseau international de soutien composé de particuliers, d’associations et de fondations. Voici quelques exemples de création d’associations par des ex-volontaires et bénévoles du CIMA. Cette capacité du CIMA à générer un engagement durable dans la durée des bénévoles et la création d’initiatives de soutien constitue une force qui lui permet de continuer à se développer malgré le manque inquiétant de moyens financiers.
  • Renforcer la relation avec la famille est d’une plus grande importance. CIMA ne remplace pas la famille. Le but ultime est la réintégration de l’enfant dans son milieu familial. Les visites aux familles sont très importantes car elles permettent aux enfants de garder le contact. L’équipe CIMA cherche également toujours à établir des liens avec les mères et les pères ou d’autres membres de la famille afin qu’ils ne soient pas dégagés de leurs responsabilités parentales.
  • Renforcer le travail de veille sociale auprès des familles et développer simultanément un travail de sensibilisation et de formation pour faire évoluer les schémas scolaires.
  • Renforcer le travail thérapeutique individuel . Certains enfants souffrent de graves traumatismes psychologiques et ont besoin de soins appropriés. Le risque de rechute après CIMA est beaucoup plus fort pour les enfants qui n’ont pas réussi à surmonter leurs traumatismes.
  • Renforcer la préparation à l’obtention du diplôme et à la vie hors CIMA. En effet, l’institutionnalisation des jeunes engendre une perte d’autonomie. Vivant dans un refuge pendant plusieurs mois ou années, ils ont tendance à perdre leur autonomie. Par exemple, ils ont des difficultés à gérer leur argent ou ne sont pas habitués à prendre des décisions par eux-mêmes. Il existe peu de programmes complémentaires au CIMA qui offrent un accompagnement social aux jeunes diplômés. Pour les jeunes qui ne bénéficient pas de ce type de programme, devenir autonome peut parfois être difficile et mettre en péril le processus de réadaptation.